J'avais écrit ce texte, à chaud, en rage à l'annonce du massacre du Bataclan. Je l'ai relu à la lumière des événements récents et je suis toujours en rage.
Il ne prendra qu'un café pour l'instant.
Il n'a pas envie d' boire.
Juste être assis là en regardant
Les gens sur le trottoir.
Mais qui sont toutes ces ombres vêtues de noir?
Ils se sont avancé.
Ils tirent
Achèvent les blessés.
Ils marchent lentement.
Déchirent
Des passants innocents.
Mais qui es-tu donc toi, dans ta casaque noire?
Ils glissent dans le sang,
s'y mirent
De leur regard dément.
Ils crient que dieu est grand,
Délirent
Et le couvrent de sang.
Mais qui es-tu donc toi, armé de ta faux noire?
Partout ce n'est qu'horreur
Cadavres
Hurlements de terreur.
Partout ce n'est qu'odeurs
Cadavres
Et cris des massacreurs.
Où croyez-vous aller, damnés à l'âme noire,
Qui vous dites martyrs
Mais déchaînez l'enfer
Où vous irez pourrir
Vomis, même par les vers.