24 Novembre 2017
Je flotte encore dans les brumes du sommeil.
Je nous ai rêvés en une forêt profonde
Que des elfes, dans une brise vagabonde,
Parsèment des premières graines du soleil.
J'ouvre les paupières. Ton visage un instant
S'imprime sur le mur, finit par s'y résoudre.
J'éveille mes sens qui commencent à s'émoudre
Mais partout flotte ton fantôme chatoyant.
D'une goutte de miel je coupe l'amertume
De mon bol de café que j'effleure de la main
Pour y chercher la courbe tendre de ton sein.
Dans sa chaude vapeur j'évoque ton parfum,
La douceur de ta voix et ton rire taquin,
Qui, lentement, vont se dissoudre en son écume.