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Tablemots

De la soupe pour réduire le bouillon

Photo: Extrait du numéro d'Eure Infos de ce mardi où l'article de David Chapelle mérite vraiment d'être lu

On allait voir ce qu'on allait voir. Tous ces rockeurs ringards et dispendieux qui voulaient continuer de lustrer leurs bananes et leurs santiags au frais du contribuable, terminé, foi de Colonel Parker ...Lefrand! 

Déjà qu'ils avaient extorqué ce blockhaus inutile. Une scène des musiques actuelles, rien que cela … Et ils prétendaient en plus s'en occuper tout seuls, pour y faire leur musique d'initiés, aussi confidentielle qu'un mystère médiéval sur le parvis d'une cathédrale.  

Terminé, foi de Colonel Lefrand. 

La culture est un bizness trop sérieux pour qu'on la laisse à des cultureux ou des artistes. Le bizness, c'est l'affaire des businessmans.  

A la lanterne le "Rock Dans Tous Ses Etats" ! Vive "Rock in Evreux".  

Mais ne voilà-t-il pas que "Rock in Evreux" boit le bouillon lui aussi, malgré les businessmans, le Colonel Lefrand et l'argent public versé à flots.  

Combien de litres le bouillon ?  Chut ! C'est confidentiel. On le saura peut-être le 4 mai, ou la semaine des 4 jeudis.  

Qui va l'éponger le bouillon?  Chut ! Laissez-nous fusionner en paix.  

"Rock in Evreux " est mort, vive le fusionnel "Rock in Evreux by GHF" , 

Le colonel Lefrand est toujours à la manœuvre. Il va nous mitonner un petit zeste de création dans une marmite de soupe, une marmite assez grande pour noyer le bouillon... Et le zeste de création  

La pomme à Lefrand  à la fête au milieu des  rockeurs en banane.  Merci qui ? 

Yes ! Merci le pragmatisme du colonel Parker Lefrand 

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H
1) Quand la précédente municipalité (dont faisait partie Gérard) a lancé un appel d'offre pour la gestion de la SMAC et du festival, celui-ci était ouvert aux producteurs privés,<br /> 2) A cet appel d'offre, personne n'a répondu (il serait d'ailleurs intéressant de se demander pourquoi...) hormis l'asso de l'Abordage. Pourquoi la précédente municipalité municipalité (dont faisait partie Gérard, bis) ne leur a-t-elle pas accordé le marché ?<br /> Et, donc, Gérard s'étonne que l'on accorde le marché à une boîte privée ? Un minimum de décence...
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G
Il s'agissait d'un marché de délégation de service public pour la gestion d'un futur équipement public. Il était nécessairement ouvert.<br /> Le festival est d'une autre nature. Ce n'est d'ailleurs pas plus aujourd'hui qu'hier une affaire de marché mais une affaire associative même si le jeu des subventions donne des leviers aux collectivités.<br /> Quant à la décence... Nous n'en avons sans doute pas la même définition.