25 Juin 2021
Ma chère Elise,
Je n’aurai pas l’occasion de voter pour les départementales dimanche prochain. Le quatuor de gauche qui n’était pourtant qu’à trois-cents voix me semble-t-il de celui des dos à dos d’en face a laissé passer l’heure du dépôt des candidatures. Du coup, il ne me reste qu’à voter pour les dos à dos ou à ne pas voter. Cette ânerie que nous a faite l'équipe de gauche est d’autant plus affligeante que trois-cents voix d’écart, avec le taux d’abstention qu’il y avait au premier tour, ce n’était pas grand chose et qu’un sursaut en sa faveur restait possible.
Et puis, ce clan des dos à dos d’en face, ce clan qui refuse de participer aux débats publics organisés par France 3 et Radio bleu, on finira tout de même bien par se rendre compte qu’il a comme un petit défaut… ou un petit surnombre plutôt. Les Eurois, s'ils votent pour les dos à dos auront-ils en effet pour Président du conseil départemental Pascal Lehongre ou Sébastien Lecornu?… C’est qu’il ne lâche rien le Sébastien, et surtout pas la main de Pascal Lehongre.
La photo que publie Paris Normandie dans son édition de lundi dernier l’illustre finalement assez bien: Un Président pour la Région, un pour la Seine Maritime, mais deux pour l’Eure. Deux ... comme les deux parachutes que se garde Sébatien Lecornu, un à Vernon où il a été maire l’espace d’un instant, un au Département qu’il a présidé un autre instant.
Il est malheureusement probable, ma chère Elise, que le clan des dos à dos qui nous a surtout parlé de sécurité conserve sa majorité, et qu'il continue de gouverner un Département dont la responsabilité première est pourtant la solidarité. Probable que monsieur Lecornu garde son parachute et reprenne la présidence s’il perdait son maroquin. Certain en tout cas que le “Faire Face” qu'il clame avec son clan sur ses affiches ne soit qu’une façade… et qu’au bout du compte les Eurois, eux, ne soient floués.
Bien à toi