Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Tablemots

Mais de quoi ont-ils donc peur ?

Ma chère Elise, 

Enfin, j'ai rencontré Nathalie Samson pour de vrai.  

Elle tenait hier soir une conférence de presse à Gravigny, accompagnée de Valéry Beuriot dont je t’ai déjà parlé, et de Sébastien Pasadovic, son directeur de campagne. 

Nathalie n’a pas encore l’habitude des campagnes électorales, ni d’être sur le haut de l’affiche. Elle est sincère, sans langue de bois, mais sans pour autant être naïve. Elle est issue du monde réel et elle n’est pas d’abord, comme trop souvent les candidats, une habituée des appareils ou des cabinets. Elle saura, j’en suis sûr à présent, représenter le peuple au milieu duquel elle vit et ne se contentera pas d’être un bon petit soldat. 

Tu l’as compris, ma chère Elise, je suis loin de détester ce qu’elle est, ni surtout ce qu’elle porte et qu’elle défend. 

 

Le programme de la Nupes est en effet publié désormais.

 

J’ai pris le temps de le lire.  C’est loin d’être, comme ses détracteurs voudraient le faire croire, une liste de mesures fantaisistes et populistes lancée par un Mélenchon caricatural et prêt à toutes les promesses pour se faire élire chef du monde, ni les élucubrations extrémistes qu’aurait rédigées un groupuscule de babacoolistes-maoisto-trotskystes à la mode d’antan. 

 

C’est tout à l'inverse une construction collective et cohérente.

 

Il ne se contente pas de réformes qui ne feraient que fluidifier notre système économique et social sans y rien changer. Il le questionne au contraire, et pointe ses contradictions et le lot de misères qu’il entraîne. 

 Lorsque qu’on y aborde par exemple la question de l’emploi, on y pose aussi en filigrane celle, essentielle me semble-t-il, du sens du travail, de son utilité, de son partage.

Et lorsqu’on y parle de progrès, c’est d’abord de la capacité à faire que chacun puisse trouver les conditions d’une vie heureuse sans que les générations futures en soient privées …  

Cela me rappelle mon ami Claude Béhar qui avait lancé en 1998 sa première campagne des cantonales avec un slogan qui lui ressemblait “Et si on parlait du bonheur !”

Je me souviens que d’aucuns s’en étaient moqué, et pourtant … N’est-ce pas, au fond, ce qui donne son sens à la politique? 

 

Ce programme de la Nupes, il faut en tout cas que tu le lises ma chère Elise et que tu me donnes ton sentiment. 

Pour ma part, je le trouve solide et je n’y vois aucun extrémisme. Juste le souffle et la noblesse retrouvés de la politique. 

 

Mais de quoi donc ont-ils peur ses détracteurs qui le caricaturent et en caricaturent avec outrance ceux qui le portent ?  

 

Bien à toi 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article