25 Juin 2024
Ma chère Elise,
Je ne parlerai pas aujourd’hui du Nouveau Front Populaire et de son programme, ou plutôt son contrat de législature, mais de son candidat dans notre circonscription qui d'ailleurs ne t'est pas totalement inconnu.
Figure-toi que Julien, l’un des piliers de la campagne, m’a demandé de dire quelques mots à son propos, comme on le fait souvent sur les professions de foi. C’était hier au soir et m’est immédiatement revenue une image de ma première rencontre avec Timour à Evreux.
C’était en 2009, il avait l’air d’un jeune cadre, tout frais émoulu des écoles et qui traînait ses documents dans une valise à roulettes, une sorte d’attaché case géant, sur les trottoirs qui desservent la gare.
J’ai souri en y repensant.
Il y a pourtant, à partir de cette première image vieille de quinze ans, un malentendu qu’entretiennent le Maire d’Evreux et quelques-uns de ses adeptes, et qui voudraient que Timour ne soit qu’un technocrate, un Parisien sans chair ni terre, quelqu’un de pas d’ici. Ils ne se rendent même pas compte qu’à le dire depuis tant d’années, ils ne font que montrer qu’en réalité il est là depuis longtemps. Et que depuis longtemps aussi, il a renoncé à sa valise…
Lorsque je l’ai rencontré, j’étais pour ma part adjoint aux finances d’Evreux, ainsi que premier vice-président et rapporteur général du budget au Conseil Général. Il nous fallait travailler ensemble. Nous avions tous les deux la même volonté de participer à la construction d’un monde plus juste. Et tu conviendras Elise qu’il en est plus que jamais besoin de ce surcroît de justice !
Nous n’étions pas pour autant toujours d’accord sur le chemin et nous avons eu de fortes discussions, parfois fermes, très fermes, mais sans jamais être acerbes. C’est que Timour est un homme de dialogue, à la différence de bien d’autres qui préfèrent l’invective, ou déforment tellement le propos de leur interlocuteur qu’ils en deviennent calomnieux.
Puis nous avons siégé côte à côte au conseil municipal d’Evreux et au conseil d’agglomération. Et nous y avons défendu les mêmes causes.
J’ai vu Timour évoluer, se renforcer dans la confrontation aux réalités souvent complexes de la gestion d’une collectivité, s’épaissir le cuir dans des passes d’arme que lui imposaient ses détracteurs quand lui d'ordinaire ne cherche que le dialogue.
Il a mûri en quinze ans, mais sans jamais perdre ses convictions, sans jamais renoncer à cette volonté de justice sociale qu’il porte dans chacune de ses prises de position et dans toute son action politique… Sans jamais oublier surtout qu’au-delà des dossiers, il y a des femmes et des hommes, et que ce sont eux qui importent d’abord. Et il en rencontre beaucoup, en campagne électorale, mais aussi au quotidien.
Timour, petit à petit, a fini par devenir un ami, un ami que l’on garde, beaucoup plus qu’un ami politique. J’ai grande estime pour lui. Et je n’imagine pas un instant qu’il puisse trahir la confiance que lui accorderont les habitants de la circonscription, la confiance que moi-aussi je lui accorde.
Tu comprends ma chère Elise que je me sois réjoui de sa candidature.
C’est vraiment un homme de parole. Je veux dire qui tient sa parole, parce qu'il est aussi un homme d'actions. Et le cap qu’il nous propose de prendre avec lui, je sais qu’il aura la force de le tenir et qu’il ne le perdra pas de vue, même si la mer est agitée et qu’il soit par moment besoin de manœuvrer.
Tu m’as dit, ma chère Elise que tu voteras pour lui. Tant mieux.
Bien à toi