Petit résumé en toute mauvaise foi de l'information matinale

"Je suis pour la trève mais ..."

Formulation obscure d'un joueur de poker au sang froid, face à son compagnon de jeu qui le cache, lui, dans dans la multiplicité des bois dont il fait feu, avec à chaque fois le même aplomb.

L'un, Poutine, ne sourit jamais ou presque. Il poursuit l'enchère et sa route sans laisser deviner où il va.

L'autre, Trump, esquisse un sourire carnassier ou vindicatif -parfois les deux- entre deux invectives qui puisent jusque dans des "vérités alternatives". Et il ne laisse pas davantage deviner une route que, peut-être bien, il improvise.

Personne encore n'a payé pour voir, sauf bien sûr l'Ukraine; et finalement aussi d'autres régions du monde où les luttes d'influence ont repris, sur d'autres bases, mais avec la même intensité qu'au temps de la guerre froide.

D'autres joueurs potentiels se gardent bien de s'asseoir à la table. La Chine entre autres, parce qu'elle gagne, je le suppose, à ne demeurer que spectateur attentif, et l'Europe qui ne s'est pas encore donné les moyens de l'enchère.

Espèrent-ils tous terminer la partie avant qu'il n'y ait plus rien à boire ? Parce qu'avec des taxes à 200% sur les vins et le champagne, ça va se raréfier ... Sauf pour ceux qui ramasseront le pot, ça va de soi !